In English here
Il réussit à former son propre groupe musical, qu'il nomma Les Mouches au cours de la période des Beatles et des Rolling Stones. Des salles de la School of Business Science
de l'Université de Melbourne, il se trouva à chanter à côté de Mick
Jagger, réalisant ainsi son rêve, et maintenant il est en Afrique comme
missionnaire. Nous parlons du grec Adamopoulos Themis, qui a choisi
d'aider ceux qui en ont vraiment besoin d'aide. Il a renoncé à la gloire
afin de vivre une vie plus calme. L'histoire du jeune Thémis a commencé
ainsi…
Il
avait dit à sa mère un jour que "la religion [était]l'opium du peuple",
lui donnant un goût de néo-marxisme, elle se signa, terrifiée, et se
rendit immédiatement dans son coin de prière pour prier. Thémis était à
sa première année à la School of Business Science
de l'Université de Melbourne, études que toutefois qu'il n'allait pas
compléter, puisque les sciences politiques et la philosophie
l'intéressaient plus, comme il l'avait déclaré lors de son entrevue avec
le "Nouveau Monde".
En parallèle à sa vie en tant qu'étudiant, il a progressivement
commencé à jeter les bases d'une carrière prometteuse dans le domaine de
la musique. Ainsi, influencé par la musique des Beatles et des Rolling Stones, il forma le groupe Les Mouches. Il le dit lui-même: "Je pensais que si les Beatles... pouvaient avoir un tel succès... pourquoi pas Les Mouches
[jeu de mots entre Beetles= scarabées et Flies =mouches]? Le climat s'y
prêtait, et nous l'avons exploité au maximum. Nous avons eu beaucoup de
succès. Nous avons eu des concerts dans toutes les grandes villes de
l'Australie, et tous dans des salles pleines au bord de l’asphyxie. Le
point culminant a été quand nous étions invités à jouer avec les Rolling Stones
au cours de leur première tournée en Australie en 1965 au Théâtre du
Palais. À côté de Mick Jagger... C'était incroyable mais vrai. "
Bien
sûr, sa gloire ne l'éloigna pas des problèmes sociaux de son temps. Il
prit part à des manifestations de jeunes pour arrêter la guerre au
Vietnam, il fut impliqué dans les droits de l'homme et la protection de
l'environnement, il a soutenu le mouvement des femmes et il a étudié les
différentes religions avec passion, en essayant de trouver des réponses
aux questions existentielles qui le tourmentaient.
"En
1972, j'ai tout quitté - carrière universitaire, titres, les ambitions,
visions - et je suis retourné à l'Orthodoxie. J'ai observé le travail
de Mère Thérésa et même si mon poste universitaire m’obtenait un salaire
décent, je me sentais pauvre, bien pauvre. Alors, j'ai commencé une
nouvelle vie. Avec mon passé académique dans mes bagages, j'ai commencé à
étudier la théologie. J'ai obtenu mon diplôme de l'École de théologie
catholique "Corpus Christi" et ensuite sous la direction de l'archevêque
Stylianos, j'ai étudié à l'École théologique de Holy Cross à Boston
(USA). Dans le même temps, j'ai étudié l'hébreu et le grec ancien à
l'Université de Harvard. Par la suite, j'ai reçu mon diplôme de doctorat
en théologie à l'Université de Princeton et suis retourné en Australie
où de 1988 à 1998 j'ai enseigné à l'École théologique Saint-André de
Sydney, ainsi qu’à l'Université de Sydney, théologie et langue des
anciens Égyptiens -copte En tant qu'universitaire, j'avais un avenir.
Mais je n'étais pas satisfait. J'ai continué à observer le travail de
Mère Thérésa, en sentant un vide immense en moi. Je n'étais pas avec les
pauvres. Je n'eus pas besoin alors de lutter avec moi-même. En moi un
désir a éclaté à vivre à côté des pauvres et de faire tout mon possible
pour rendre leur vie plus humaine. Je sentais que toutes les
connaissances menaient à cette voie. C’en était l'essence ".
J'ai
alors demandé à Son Eminence sa bénédiction pour commencer une mission
en Afrique. En 1999, j'ai commencé mon travail au Kenya sur instruction
de Sa Béatitude le Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique Pierre,
étant d'abord ordonné diacre, puis prêtre, puis archimandrite."
C'est
là qu'il a fondé la première université orthodoxe–Orthodox University
College-, l’université orthodoxe des enseignants d'Afrique. "Je crois
que l'éducation est la meilleure arme pour une personne sur terre. Si
vous souhaitez aider votre prochain, enseignez-lui la pêche et ne lui
donnez pas le poisson déjà préparé. Au collège universitaire, nous avons
préparé les jeunes à devenir maîtres d'école maternelle et élémentaire.
Par la suite, nous avons introduit la branche d'études sociales ".
La
prochaine étape dans l'immense tâche de missionnaire, qu'il a devant
lui aujourd'hui, est de "construire une école maternelle et une école
élémentaire pour les enfants des très pauvres, qui ne peuvent pas aller à
l'école parce qu'ils sont pieds nus et que leurs estomacs sont vides.
"Pour
les enfants, il essaie de donner plus, comme les vêtements, chaussures
et repas rationnés (pas nécessairement dans cet ordre) et immédiatement
après vient la prise en charge des femmes.
"La
femme est la plus grande victime en Afrique. Elle est au cœur de la
famille. Le mari peut avoir deux ou trois épouses et des enfants avec
toutes. La femme est celle qui vendrait même son corps pour un morceau
de pain, afin que ses enfants ne meurent pas de faim. C'est pourquoi
nous avons ouvert une école de couture, où les femmes apprennent à
coudre et à gagner leur pain honnêtement. "
Du
Kenya en 2007, le nouveau patriarche Théodore, qui avait suivi de près
les travaux du missionnaire et humanitaire Adamopoulos Themis, lui
ordonna d'aller en Afrique de l'Ouest, au Sierra Leone, où une guerre
civile de 12 ans, avait dévasté l'ensemble de toute la région et avait
laissé derrière elle un horrible spectacle.
Enfants
mutilés, visages et corps défigurés, personnes qui vivent dans la rue
et y poussent leur dernier soupir. La mort fait partie de la vie
quotidienne. Il "vit" là-bas, à côté d'eux et au milieu d’eux.
"Là-bas,
nous construisons un village de 100 invalides qui mendiaient dans les
rues et que la police avait chassés de partout. Nous avons commencé avec
le temple dédié à Saint Moïse l'Africain dans la région de Waterloo,
école technique de menuiserie et de couture, des maisons, une clinique
et des écoles. À Freetown, capitale de Sierra Leone, nous avons
construit la première école pour 1200 enfants qui sont éduqués par 60
professeurs. L'année prochaine, nous allons construire un collège
universitaire orthodoxe pour les pauvres. Il y a les enfants qui ont les
qualifications nécessaires, mais n'ont pas la capacité d'aller encore à
l'école élémentaire. Nous leur devons de les aider ".
Les
femmes dans les prisons de Freetown devaient attirer son attention
ensuite, et ainsi il a assisté à leur réinsertion après leur libération:
"Si elles n'ont pas un emploi qui les attend, il ne peut pas être exclu
qu'elles finiront encore là [en prison]. Alors, j'ai veillé à ce que
là-bas en prison, elles se voient offrir des cours de couture et après
leur libération, je voudrais leur donner leur propre machine à coudre. "
Sa
prochaine étape était de fournir des prothèses de bras et de jambes
pour les enfants amputés: "Ils sont le spectacle le plus horrible, les
victimes les plus tragiques de la guerre. L'an prochain, j'espère que la
clinique sera prête, elle fournira des bras et des jambes artificiels à
des milliers d'enfants et de jeunes afin de survivre et de leur rendre
leur dignité. Aujourd'hui, ce sont des mendiants et ils sont chassés par
la police."
Cette tâche immense est soutenue financièrement en Australie par deux grandes organisations humanitaires, Paradise Kids for Africa et Light of the World Australia
qui ont à cet effet des comités dans toutes les villes d'Australie. En
Grèce aussi, et plus particulièrement à Thessalonique, il y a un immense
soutien des fraternités et sororités chrétiennes. L'une d'elles est
celle de Côme l’Etolien
Puisse-t-il rester une idole pour ses fans, car le travail qu'il fait est maintenant très important.
Version Française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Vérité Cherchant: Le cours passionnant de l'Eglise orthodoxe au Ghana
Historique de l’accueil de la tradition de l’Église orthodoxe dans les pays d’Afrique subsaharienne au début du XXe siècle
Patriarcat grec Orthodoxe d’Alexandrie et de toute l’Afrique
ENCYCLIQUE du Saint et Grand Concile de Église Orthodoxe
Église orthodoxe Pères, la richesse et le capitalisme
La Prière de Jésus - Prière du coeur ou encore la prière d'une pensée unique
Théosis (déification)
Orthodox Mission in Tropical Africa (& the Decolonization of Africa)
Theosis (deification): The True Purpose of Human Life How “White” is the Orthodox Church?
African Orthodox Saints
«African needs to be helped, to find his divine roots, for his soul to be at peace, to become united with God...»
"The African culture is ripe and ready for Orthodoxy because her people already live in community..."
Eight principal areas of convergence between African spirituality and Ancient Christianity in Search of Orthodoxy
"THE WAY" - An Introduction to the Orthodox Faith
Orthodoxy's Worship: The Sanctification of the Entire World
Historique de l’accueil de la tradition de l’Église orthodoxe dans les pays d’Afrique subsaharienne au début du XXe siècle
Patriarcat grec Orthodoxe d’Alexandrie et de toute l’Afrique
ENCYCLIQUE du Saint et Grand Concile de Église Orthodoxe
Église orthodoxe Pères, la richesse et le capitalisme
La Prière de Jésus - Prière du coeur ou encore la prière d'une pensée unique
Théosis (déification)
Orthodox Mission in Tropical Africa (& the Decolonization of Africa)
Theosis (deification): The True Purpose of Human Life How “White” is the Orthodox Church?
African Orthodox Saints
«African needs to be helped, to find his divine roots, for his soul to be at peace, to become united with God...»
"The African culture is ripe and ready for Orthodoxy because her people already live in community..."
Eight principal areas of convergence between African spirituality and Ancient Christianity in Search of Orthodoxy
"THE WAY" - An Introduction to the Orthodox Faith
Orthodoxy's Worship: The Sanctification of the Entire World
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου